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Crise : potion Irlandaise contre potion Islanda
28/12/2010 16:33
Il y a quelques mois, en plein milieu d’une très grave crise financière, l’Islande apparaissait bien isolée et on pouvait se demander s’il n’aurait pas mieux valu qu’elle fasse partie de la zone euro. Mais quelques mois après, c’est l’inverse qui semble vrai, comme le souligne Courrier International.
Irlande vs Islande
Voici deux pays qui ont connu une énorme bulle financière dont l’explosion a provoqué un cataclysme économique aboutissant à une réduction d’environ 10% du PIB. Mais la réaction des deux pays a été très différente, en partie du fait de l’appartenance de l’Irlande à la zone euro alors que l’Islande a conservé sa monnaie. Bien sûr, il serait hasardeux de conclure que cette seule différence monétaire explique les différences entre les deux pays, mais il y a des leçons à en tirer.
La première différence est le traitement du système bancaire. L’Islande a laissé tomber les banques et ne les a donc pas renflouées, économisant des sommes gigantesques par rapport à l’Irlande qui a consacré 19% de son PIB aux aides au secteur bancaire uniquement cette année. Résultat, le déficit sera de 6% en 2010 en Islande, contre le double hors renflouement en Irlande. Mieux, la dévaluation de la couronne islandaise de 30% a relancé la croissance et les exportations.
Leçons et comparaison
Bien sûr, le cas de l’Islande restera unique car un défaut de ce petit pays ne risquerait pas de déséquilibrer l’ordre financier mondial. Cependant, Paul Krugman soutient que le fait de ne pas être dans l’euro l’a grandement aidée : « elle a fortement dévalué sa monnaie et imposé un contrôle des capitaux. Il s’est alors passé quelque chose d’étrange : bien qu’elle ait traversé la pire crise financière de l’Histoire, elle a été bien moins lourdement sanctionnée que d’autres nations ».
La raison est assez simple : la capacité à rembourser les dettes accumulées est cruciale dans le jugement des marchés. Or la croissance est essentielle pour permettre à un pays d’honorer ses engagements et il se trouve qu’une dévaluation permet de relancer la croissance. C’est pourquoi les marchés peuvent préférer un pays qui dévalue plutôt qu’à des pays qui s’enferrent dans des politiques déflationnistes qui alourdissent le poids de la dette et hypothèquent ainsi leur capacité de remboursement.
Il y a quelques mois, le cas de l’Islande semblait désespéré et seule une aide de la zone euro paraissait pouvoir le sauver. Aujourd’hui, le petit pays volcanique montre que le fait de ne pas faire partie de la monnaie unique était peut-être finalement un avantage…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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16 juin 1940 : la fin de la campagne de France
27/12/2010 16:03
16 juin 1940 : la fin de la campagne de France
Collection : Les grandes dates de l'histoire
EAN13 : 9782915960815
ISBN : 291596081X
Résumé
Retour sur la campagne de France qui se solde, le 16 juin 1940, par l'armistice demandée par Pétain. Contrairement à une légende tenace, l'armée française s'est bien battue.
Quatrième de couverture
En mai-juin 1940, la France connaît la plus grave défaite de son histoire, un séisme militaire, politique, économique et social d'une ampleur jusqu'alors insoupçonnée. En à peine six semaines, son armée - pourtant réputée après la Grande Guerre comme l'une des meilleures au monde - s'est montrée incapable de faire face à la percée adverse et a subi une humiliation sans précédent. Aux 60 000 à 80 000 soldats tués s'ajoutent les 1 900 000 combattants tombés aux mains de l'ennemi. En outre, à la suite du départ précipité des autorités politiques françaises et de l'exode massif de la population fuyant devant l'avance allemande, l'état de désorganisation du pays est tel que plus aucune administration ni aucun service public ne sont en mesure de fonctionner. Les conséquences à court terme en sont dramatiques : occupation du pays, changement de régime politique et crise d'identité nationale. Le traumatisme à long terme engendré par la défaite pèsera peut-être encore plus lourd en provoquant l'affaiblissement de la nation tout entière et en sonnant la fin de son statut de grande puissance à la face du monde. La défaite de 1940 demeure encore un sujet délicat où mythes et légendes s'entremêlent, contribuant à obscurcir la réalité des faits. Cet ouvrage richement illustré revient de façon précise et chronologique sur les grands événements qui ont scandé ce drame depuis la déclaration de guerre jusqu'aux premières heures de la collaboration, en passant par l'armistice du 22 juin 1940. Une mise au point indispensable, appuyée par une iconographie variée et souvent inédite.
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Hortefeux, Dati,: les tristes séquelles du sarkozysme
27/12/2010 15:48
Le problème avec Nicolas Sarkozy, ce n’est pas seulement lui, c’est aussi toutes les personnes qu’il a amenées au pouvoir. Et malheureusement, le mois de décembre a été riche en polémiques inutiles autour des membres du gouvernement.
Brice Hortefeux, le pire de tous
Une chienlit généralisée
S’ils n’atteignent pas le niveau de Brice Hortefeux, les bébés Sarkozy se sont particulièrement illustrés ce mois-ci. Sans doute vexée de ne pas être nommée Secrétaire Générale Adjointe de l’UMP, Rama Yade s’est à nouveau fait remarquer en passant au Parti Radical. Et il est effrayant de voir le comportement des anciens ministres qui critiquent aujourd’hui l’équipe à laquelle ils appartenaient il y a quelques semaines, notamment l’insignifiant Hervé Morin.
Polémiques inutiles, dérapages verbaux bien peu républicains, agressions contre des membres de son propre parti, les bébés Sarkozy reprennent malheureusement tous les travers du président de la République. C’était tristement prévisible mais cela n’en est pas moins triste…
Laurent Pinsolle
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Vain combat en Afghanistan
26/12/2010 20:08
J’ai relu récemment la tribune rédigée il y a quelques semaines dans " le Monde " par l’Ambassadeur américain en France, Charles H. Rivkin.
Ce dernier y louait "le partenariat majeur" joué par notre pays et je ne pouvais m’empêcher de penser au monument érigé que j’ai découvert un jour à Minsk : la statue de " l’île des pleurs" se dressant mélancoliquement le long de la rivière serpentant au cœur de la capitale biélorusse et rendant hommage aux jeunes soldats morts en Afghanistan pendant l’intervention soviétique entre 1979 et 1989. C’est là que traditionnellement, les jeunes mariés viennent, le jour de leur union, s’incliner et déposer des fleurs à la mémoire de ceux qui n’ont pas connu le bonheur.
Je n’ai pas oublié ce mélancolique monument et je pense à nos soldats combattant à leur tour dans les montagnes arides d’Afghanistan, à ceux qui s’y trouvent et aussi à ceux qui y sont déjà tombés ...
N’en déplaise à l’Ambassadeur Rivkin, la guerre ne peut être gagnée en Afghanistan. Elle révèle par ailleurs le caractère éminemment nocif de la politique internationale de Nicolas Sarkozy qui a franchi un pas qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient osé, en réintégrant la France dans l’OTAN.
Pour l’Ambassadeur américain, "nous ne devons pas perdre de vue le fait que chaque soldat, chaque instructeur de police et chaque euro consacré à la reconstruction nous rapprochent d’un Afghanistan plus sûr et plus développé".
Mais l’observateur tant soit peu attentif et au fait des réalités historiques voit bien que ce ne sont que de pauvres billevesées. Et d’ailleurs, ces deux dernières années se sont soldées par une nette dégradation de la situation : des morts, des enlèvements, des attaques terroristes au cœur même des périmètres ultra-protégés de la capitale afghane, des routes de moins en moins sures.
Les Talibans, de plus en plus audacieux, se glissent subrepticement au sein des populations civiles, pachtounes notamment, de plus en plus hostiles à la présence étrangère et ulcérées par les "bavures" de l’OTAN.
Car les Afghans n’aiment guère les étrangers s’incrustant chez eux... C’est ainsi et c’en a toujours été ainsi : le 1er Juin 1965, en recevant à l’Elysée le Roi Mohammad Zaher Shah, le Général de Gaulle soulignait justement que "par une sorte de décret de la nature, l’Afghanistan s’était rencontré avec la domination des Perses, ou avec les conquérants de l’Occident hellénistique et romain, avec la pénétration indienne, les grandes marées mongoles ou avec les ambitions contraires des Russes et des Britanniques ; mais que les Afghans avaient su, sous les flots qui se heurtaient chez eux, garder leur personnalité propre".
Aucune armée n’a jamais pu contrôler le "Royaume de l’insolence", pas même l’Armée Rouge, malgré les moyens qu’elle déploya ... "Chercher à délivrer l’Afghanistan des terroristes qui menacent l’existence même de ce pays" n’est qu’une dérisoire antienne, tant est complexe le rapport des populations avec les Talibans.
Un combat vain, toujours plus coûteux et n’aboutissant qu’à la mort inutile de nos soldats, comme ceux tombés d’ailleurs dans des circonstances mal éclaircies, en Août 2008. Un combat, de surcroît hasardeux, au profit d’un homme ambigu, le Président Hamid Karzaï s’étant maintenu au pouvoir par des moyens frauduleux et ayant, semble-t-il, parmi ses proches des hommes assez douteux compromis dans des trafics divers et variés... Même si certains personnages ont été récemment écartés au profit d’un remaniement ministériel, comment faire prévaloir, dans de telles circonstances, les concepts de "nation building" et de "bonne gouvernance" chers aux Américains ?...
La guerre d’Afghanistan est déjà perdue, comme a été perdue la guerre du Vietnam. A l’époque de l’intervention soviétique, en Janvier 1980, les autorités chinoises notaient, goguenardes, que " contrôler l’Afghanistan, cela semblait aussi simple que, pour un ours, de dévaliser une ruche, mais qu’en fait c’était un nid de guêpes "... Et d’ajouter que "l’Histoire montrerait bientôt que les soviétiques s’étaient rendus en Afghanistan pour y croiser leur propre tombe". L’Histoire, même si elle ne se répète jamais à l’identique, devrait donner à réfléchir !
Cette guerre d’Afghanistan illustre par ailleurs la nocivité de la politique de Nicolas Sarkozy : son américanophilie outrancière maintes fois évoquée, une vision à courte vue de la situation géopolitique, l’ont donc conduit à prendre l’absolu contre-pied de la politique du fondateur de la Cinquième République et à réintégrer le commandement militaire intégré de l’OTAN qu’avait quitté le Général de Gaulle en Mars 1966, au nom de la souveraineté et de l’indépendance nationale.
Tout cela est oublié. La France, docile, est rentrée au bercail et ce n’est pas la présence d’un général français à la tête du commandement " transformation " de l’Alliance qui changera la donne... Dans sa tribune publiée par " le Monde", l’Ambassadeur Rivkin nous sollicite à mots couverts : " toute nouvelle contribution française en Afghanistan sera la bienvenue". "Nous devons faire plus maintenant pour faire moins plus tard" assène d’ailleurs Anders Fogh Rasmussen, le Secrétaire Général de l’OTAN. Et le 16 Décembre 2009, le Ministre de la Défense, Hervé Morin, évoquait, au cours d’un débat à l’Assemblée Nationale l’option de renforts qui répondraient aux demandes américaines.
Comme l’a souligné Nicolas Dupont-Aignan, "les Français voient concrètement ce qu’il en coûte de mettre notre pays sous la tutelle de l’OTAN".
Alors que l’Afghanistan entraîne avec lui son voisin pakistanais dans une dangereuse déstabilisation, la vision gaullienne de l’Histoire et du rôle de la France est jetée aux oubliettes. De même, d’ailleurs, que le multilatéralisme : au nom de quelle résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, répondent les nouveaux engagements planifiés par les dirigeants de l’OTAN "à Bruxelles" comme l’écrit ingénument l’Ambassadeur Rivkin ?
La guerre d’Afghanistan est un combat sans issue. Quant au retour dans l’OTAN, c’est la trahison du Gaullisme et la mise à l’encan d’une certaine idée de la France.
Gilles THEVENON
Debout La République Fédération de Saône-et-Loire (71)
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La Grèce prend le chemin de l’Argentine
25/12/2010 16:24
Cette semaine, le Parlement Grec a adopté un énième plan d’austérité pour suivre les recommandations du FMI et de la Commission Européenne, malgré les protestations de la population. Personne ne semble voir que ces plans sont vains et sans issue. La Grèce glisse dans la situation de l’Argentine.
Une cure d’austérité illusoire
Certes, la Grèce est en partie là du fait des fautes du gouvernement précédent. Mais, ce n’est pas en acceptant de se voir imposer une cure d’austérité aussi sévère aussi longtemps qu’Athènes parviendra à assainir la situation. En effet, la sévérité des mesures (baisse cumulée de 15% des salaires des fonctionnaires, hausse des impôts…) provoque une baisse du PIB suicidaire. Car la baisse de la richesse nationale alourdit le poids de la dette, qui, elle, continue à croître.
C’est ainsi qu’en 2013, la Grèce devrait avoir une dette publique supérieure à 140% du PIB. Le paiement des intérêts de la dette devrait donc représenter 7% de la richesse nationale annuelle (en prenant l’hypothèse d’un taux de 5%). La moindre tension sur les taux d’intérêt enverra irrémédiablement le pays au défaut car il y a une limite à ce qu’un Etat peut payer chaque année pour honorer le service de sa dette dans un système où il ne lui est pas possible de monétiser.
Quand l’euro aggrave les choses
La complexité de la situation Grecque tient à ce que le pays cumule une double crise : une crise de ses finances publiques avec une crise plus globale de perte de compétitivité puisque ses coûts salariaux ont progressé plus rapidement que la moyenne. Le problème est que la Grèce se retrouve dans une union monétaire qui ne lui permet pas de dévaluer pour retrouver de la compétitivité. Résultat, elle essaie d’organiser une dévaluation interne par la baisse des salaires et des prix.
Mais, outre le fait que cela est extrêmement difficile à faire, la déflation contribue encore à réduire la richesse nationale, ce qui alourdit plus encore le poids de la dette. Bref, la restauration de la compétitivité du pays complique plus encore sa situation financière. Si la Grèce avait encore la drachme, elle aurait pu procéder à une dévaluation et utiliser la monétisation pour essayer de résoudre les deux problèmes de concert sans qu’une action ne parasite l’autre.
Un air de tango règne à Athènes
Résultat, et c’est une évidence que les eurocrates refusent malheureusement d’admettre, la Grèce est dans une situation proche de celle l’Argentine de 1999 qui avait essayé de retrouver sa compétitivité perdue face au Brésil ou aux pays Asiatiques en organisant une déflation. Il faut rappeler que cela avait aboutit à une baisse de 10% du PIB de 1998 à 2001 puis à la grave crise de 2002, la dévaluation et le défaut, mais, ultimement, au redressement de l’économie Argentine.
Bref, l’issue probable pour la Grèce est un défaut partiel sur sa dette car la déflation qu’elle accepte de se voir imposer la rend in remboursable, ainsi qu’une sortie de l’euro et une dévaluation de la drachme. La question n’est pas de savoir si cela arrivera, mais quand. Le plus tôt sera le mieux car l’ajustement sera alors moins brutal. Si la Grèce était sortie de l’euro cette année, elle n’aurait qu’à restructurer une dette de 110% du PIB. En 2013, ce sera une dette de 140%.
Mais voilà, les autorités veulent absolument sauver un euro mal conçu, quitte à faire suer sang et eau au peuple grec. Ils ne font qu’acheter du temps (payé par les Grecs) sans sembler se rendre compte qu’à retarder la crise, ils ne font qu’en amplifier les conséquences…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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